Une nouvelle directrice aux foyers Bernard-Fagot

Depuis le 3 novembre 2014 Marie-Claire Pelé a pris ses fonctions de directrice des foyers Bernard-Fagot, après le départ de Jacques Khefif.

Stéphanie Payssan, journaliste, en parle dans l’Echo du Berry du 27 novembre au 03 décembre 2014 :

Une nouvelle directrice aux foyers Bernard-Fagot

Les Foyers Bernard-Fagot, qui dépendent de l’Association de parents d’enfants inadaptés (APEI), accueillent depuis le début du mois de novembre une nouvelle directrice. Marie-Claire Pelé remplace Jacques Khefif, qui avait pris la direction de l’établissement à son ouverture il y a quatre ans et est reparti à Poitiers. Les Foyers Bernard-Fagot, qui ont pour mission l’hébergement des personnes en situation de handicap, regroupent cinq foyers et accueillent 104 personnes réparties, pour celles qui travaillent, en foyer éclaté en ville, au foyer logement de Saulzais-le-Potier, au foyer traditionnel, et pour celles qui ne peuvent pas travailler ou qui ont atteint l’âge de la retraite, au foyer de vie et au foyer de vie retraite. « Nous disposons aussi de deux places en accueil temporaire d’urgence », précise le directeur général de l’APEI, Christian Denis.

Marie-Claire Pelé a été embauchée le 3 novembre par l’APEI que dirige Christian Denis et dont dépendent les Foyers Fagot

Une formation d’infirmière psy
Marie-Claire Pelé, 55 ans, dirigera donc cet ensemble de foyers. Ancienne infirmière psy, l’issoldunoise a travaillé pendant dix ans au centre hospitalier spécialisé de Chezal-Benoît. « J’ai ensuite été formée à l’école des cadres de Tours pour devenir cadre infirmier. J’ai travaillé de 1993 à 2002 à l’hôpital de Saint-Egrève dans l’Isère. » En 2002, Marie-Claire Pelé quitte la fonction publique hospitalière pour intégrer le secteur médico-social et prendre la direction d’un Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) à Epernay dans la Marne. « J’ai dirigé l’établissement jusqu’en 2007, tout en assurant la direction d’un autre Ehpad à Paris. »
L’association pour laquelle officiait Marie-Claire Pelé lui propose ensuite un poste de directrice régionale pour le Grand Centre. L’ancienne infirmière chapeaute alors treize établissements. « Nous avions créé un centre administratif à Bourges. Je suis alors revenue dans la région. » Après une restructuration, c’est à Paris que Marie-Claire Pelé est appelée pour diriger un complexe d’établissements qui comprend une Maison d’accueil spécialisé (Mas), un foyer d’hébergement, un centre de jour et un Esat. « J’ai dirigé ces lieux jusqu’en août dernier. Pour des raisons personnelles, j’ai alors souhaité revenir dans le Berry et j’ai postulé à l’APEI où j’ai été embauchée le 3 novembre. »
Marie-Claire Pelé découvre les Foyers Bernard-Fagot qui comptent une cinquantaine de salariés pour la centaine de personnes accueillies. « Je me mets dans les pas de l’ancien directeur car les foyers fonctionnent très bien. Les évaluations externes ont eu lieu et vont me permettre de travailler avec le personnel pour améliorer certains axes. Le but est d’amener les équipes à réfléchir sur leurs pratiques pour toujours améliorer l’accueil des personnes et de leurs familles car, ici, c’est avant tout une association de parents, il ne faut pas l’oublier. » En arrivant aux Foyers Bernard-Fagot, Marie-Claire a trouvé une association « à la gestion saine avec des valeurs affichées et mises en œuvre et qui sont les miennes. Ici, il y a une vraie réflexion sur la qualité d’accueil. Les établissements sont tous en parfait état, c’est un indicateur fort. Cela m’a donné envie d’y venir travailler. » Et Marie-Claire Pelé de retrouver son Berry natal.

UN ETABLISSEMENT POUR LES RETRAITES ?
L’ASSOCIATION DE PARENTS D’ENFANTS INADAPTES (APEI) EST UNE GROSSE MACHINE qui emploie dans le Saint-Amandois près de 600 personnes dans ces deux entreprises adaptées et son Esat. Elle prend en charge 340 personnes en situation de handicap. L’APEI a en projet la création d’un foyer de vie retraite de 24 à 26 places, quai Lutin. « Nous avons dix-huit personnes de l’Esat qui vont arriver à la retraite, note Christian Denis. Nous ne pourrons plus les héberger. Ils devront donc partir dans d’autres établissements et être déracinés. Pour éviter cela, nous avons ce projet. » Un projet ficelé mais qui entre dans le cadre du schéma départemental 2015-2020. C’est donc au Conseil général qu’il reviendra de décider de l’autorisation de l’ouverture car c’est le Département qui en financera le fonctionnement.