Les foyers Bernard-Fagot ont 3 ans…

Les foyers Bernard-Fagot ont ouvert il y a un peu plus de 3 ans. Ils regroupent à ce jour un foyer de vie, un foyer traditionnel, un foyer logement, un foyer éclaté et un foyer pour personnes âgées d’une capacité totale de 104 places auxquelles s’ajoutent 3 places d’accueil temporaire d’urgence.
Jacques Khefif qui a rejoint l’équipe de direction de l’APEI de Saint-Amand-Montrond le 1er mars 2010, assure la direction de cet ensemble de structures d’hébergement.

Stéphanie Payssan, journaliste, en parle dans l’Echo du Berry du 27 juin au 03 juillet 2013 :

Jacques Khefif dirige les Foyers Bernard-Fagot

Les Foyers Bernard-Fagot de l’Association de parents inadaptés (APEI) accueillent, à Saint-Amand, 48 adultes handicapés et cinq retraités.

Christian Denis et Jacques Khefif travaillent à l’accueil et à l’accompagnement social des personnes handicapées

Vendredi 28 juin, l’Association de parents d’enfants inadaptés (APEI) tiendra son assemblée générale annuelle. A midi, tous les salariés, soit 250 personnes, se retrouveront aux Foyers Bernard-Fagot pour le déjeuner. Les Foyers Bernard-Fagot, ouverts il y a trois ans sont dirigés par Jacques Khefif, 52 ans. Originaire de Laon dans l’Aisne, le directeur a commencé sa carrière comme éducateur dans un Institut médico-éducatif pour ensuite être chef de service à l’Association départementale de parents d’enfants inadaptés de Niort « où je suis resté pendant quinze ans jusqu’en 2000. » Jacques Khefif quitte alors le monde médico-social pour le monde agricole après avoir suivi une formation en gestion comptabilité pour devenir directeur d’association.

Directeur d’un foyer de vie en Lozère
« J’ai travaillé pour une association d’éleveurs. Mais, en 2003, je suis revenu vers le médico-social. » Jacques part alors pour Langogne en Lozère où il devient directeur adjoint puis directeur d’un foyer de vie pour personnes handicapées vieillissantes. « L’établissement comptait 137 résidants et 140 personnels », souligne Jacques. En 2010, il décide de passer son certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement social ou de service d’intervention sociale (Cafdes). Il postule alors à la direction des Foyers Bernard-Fagot. « Saint-Amand me rapprochait des Deux-Sèvres où nous avons toujours une maison. Ma femme est aide-soignante au centre hospitalier de La Châtre. »
Jacques Khefif est donc embauché pour faire vivre les Foyers qui accueillent, à Saint-Amand, 24 personnes handicapées et cinq retraités au foyer de vie ainsi que 24 travailleurs de l’Etablissement et service d’aide par le travail (Esat) au foyer traditionnel. Jacques dirige également le foyer logement de Saulzais-le-Potier qui compte 22 places, ainsi que le foyer éclaté en logements et maisons individuelles à Saint-Amand qui concerne 25 personnes. « Quand je suis arrivé à Saint-Amand, le foyer de vie allait ouvrir. Avec les équipes, nous avons mis en place le projet pédagogique. Il est nécessaire de mettre en place des activités pour les personnes hébergées au foyer de vie car elles ne travaillent pas. Structurer le temps, c’est structurer la pensée. » Equithérapie, cuisine, sport, arts plastiques, écriture, musique, échecs sont notamment proposés aux résidants. « Il faut aussi que les résidants du foyer de vie aient du temps libre. De leurs côtés, les retraités ont besoin de sérénité. »
Pour les résidants des foyers traditionnels, c’est l’hygiène, l’alimentation et les loisirs sur lesquels son concentrées les activités en dehors de leurs journées de travail.

Combler un vide
« Le cœur  de notre métier est l’accueil et l’accompagnement social des personnes. L’avis des résidants est pris en compte et nous travaillons avec les familles présentes. » Après trois ans de fonctionnement, Christian Denis, directeur général de l’APEI estime que l’objectif social, fixé lors de l’ouverture du foyer de vie et de l’accueil des personnes handicapées retraitées, est rempli. « Cette ouverture a permis de combler le vide qui existait dans le département même s’il manque des places car le foyer de vie était plein au bout de trois mois. » Désormais, c’est un autre projet qui est en cours : l’ouverture d’une maison de retraite pour personnes handicapées.

UNE MAISON DE RETRAITE EN PROJET 
L’Association de parents d’enfants inadaptés (APEI) a en projet d’ouvrir une maison de retraite pour personnes handicapées, quai Lutin à Saint-Amand. « Le projet sera déposé pour le prochain schéma départemental pour les personnes âgées, explique Christian Denis, directeur général de l’APEI. Les financements sont prêts. »
Le projet comprend la construction d’un ensemble collectif de pavillons qui pourra accueillir 24 retraités. L’objectif est d’ouvrir cette maison de retraite en 2016 ou 2017. « D’ici cinq ans, nous aurons beaucoup de personnes à la retraite qui sortiront des Esat qui ont été créés à la fin des années 1970 », explique Christian Denis. Une situation qu’il faut d’ores et déjà anticiper.