Visite de Mme la sous-préfète du Cher

Mardi 13 octobre 2015, Marianne-Frédérique Pussieau a visité l’entreprise adaptée L’Artisanerie et les foyers Bernard-Fagot.

Invitée par Jean-Pierre Havard, président du conseil d’administration de l’APEI de Saint-Amand-Montrond, et par Christian Denis, directeur général, madame Pussiau était accompagnée de madame Aubertin, directrice de l’action et coordination gérontologiques pour le département du Cher, madame Platon, directrice de la MDPH, Annie Lallier et Emmanuel Riotte, conseillers départementaux.
Cette journée de découverte de quelques-uns des établissements de l’APEI de Saint-Amand-Montrond a permis d’évoquer le projet de création d’une maison de retraite et de services pour des personnes en situation de handicap qui ont atteint l’âge de la retraite.
Le docteur Patrick Soldati, directeur de recherches médicales de l’APEI de Saint-Amand-Montrond, Philippe Mercier, responsable production et Marie-Claire Pelé, directrice des foyers Bernard-Fagot ont présenté les établissements tout au long de cette journée.

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Anne-Lise Dupays, journaliste, en parle dans l’Echo du Berry du 15 au 21 octobre 2015 :

Une maison pour les retraités handicapés s’impose

Les activités de L’Artisanerie ont été présentées à la sous-préfète Marianne-Frédérique Pussiau

Le 13 octobre, Jean-Pierre Havard, président du conseil d’administration de l’Association de parents d’enfants inadaptés (APEI) de Saint-Amand, et Christian Denis, directeur général de l’APEI, avaient invité la sous-préfète de l’arrondissement de Saint-Amand, Marianne-Frédérique Pussiau, ainsi que les élus départementaux Emmanuel Riotte et Annie Lallier (3e vice-présidente du Conseil départemental du Cher), à visiter l’un de ses établissements de travail saint-amandois, L’Artisanerie, qui emploie quelques 150 personnes, puis les Foyers Bernard- Fagot. Dans sa mission sociale d’accompagnement et d’insertion, principalement d’adultes déficients intellectuels et/ou souffrant d’une altération du comportement adaptatif, l’APEI, qui œuvre dans le Cher depuis 1978, est devenue le principal employeur privé de Saint-Amand. « Plus de 580 personnes sont employées par  l’APEI, dont 430 à Saint-Amand », indique Christian Denis.
Outre ses trois établissements de travail (L’Artisanerie, l’Établissement et service d’aide par le travail -Esat- Vernet industriel et l’entreprise adaptée Le Verdier) aux activités diverses – cartonnage, blanchisserie, espaces verts, hygiène et entretien des locaux, sous-traitance industrielle ainsi qu’un service traiteur développé en interne depuis un an et qui tend à s’accroître…-, l’APEI dispose de 80 places en hébergement dans les foyers Bernard- Fagot. « Seules cinq places sont prévues pour les personnes en situation de handicap  retraitées, souligne le directeur général de l’APEI de Saint-Amand. Nous avons le projet de longue date de créer une nouvelle maison de retraite qui leur soit dédiée. Les personnes qui travaillent et passent leur vie à Saint-Amand ont tous leurs repères ici, il est important qu’elles aient la possibilité d’y rester. » Les places manquent : « Le besoin est objectivé ». Aussi, voilà déjà quinze ans, que dans cette optique, l’APEI a acheté un terrain à Saint-Amand, quai Lutin. « Nous espérons que ce projet d’établissement, qui est avant tout un projet social, sera concrétisé à l’horizon 2017- 2018 », indique encore Christian Denis.
La future maison de retraite, qui doit prendre la forme d’un immeuble de 1100 m², comporterait 24 chambres, des salles d’activités et de restauration, ainsi qu’un espace balnéo.
Le coût de l’opération est estimé à 3 100 000 euros, clefs en main. L’établissement  voudrait proposer différents services : maison de retraite traditionnelle, maintien à domicile et accueil de jour. « Il faut des solutions sur mesure et ce projet y répond », appuie le directeur général de l’Association de parents d’enfants inadaptés (APEI) de Saint- Amand.
Dans sa mission de services aux personnes handicapées (et à leurs familles), l’APEI, qui oeuvre à leur insertion dans la société par le travail « mais aussi à leur apporter la dignité et l’accès aux différentes activités que l’on peut continuer à faire en ville quand on est à la retraite », peut préfinancer la construction de la maison de retraite. Mais son fonctionnement ne pourra être effectif sans un soutien institutionnel.
Une problématique soulignée lors de cette visite officielle auprès des élus départementaux, enthousiastes et convaincus de la nécessité de voir ce projet se réaliser à Saint-Amand, mais aussi auprès d’Isabelle Platon. Directrice de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du Cher, elle a évoqué les grandes orientations du Schéma départemental des personnes handicapées qui sera présenté en décembre au Département.

Yassine Azoug, journaliste, en parle dans le Berry Républicain du 14 octobre 2015 :

L’APEI a présenté L’Artisanerie et ses projets à la sous-préfète

La sous-préfète, Marianne Frédérique Pussiau, a visité L’Artisanerie, en compagnie de la conseillère départementale, Annie Lallier.

L’Artisanerie, un des sites de l’Association de parents d’enfants inadaptés (APEI) de Saint-Amand, a reçu la visite, hier matin, de la sous-préfète, Marianne-Frédérique Pussiau.

C’était une visite attendue par l’Artisanerie. Objectifs ? Faire découvrir les locaux, où sont fabriqués des produits d’entretien, à la représentante de l’État et trouver un soutien dans le projet de création d’un établissement d’accueil pour les employés en situation de handicap proches de la retraite.

Une maison de retraite en projet, quai Lutin
« C’est l’occasion pour nous de montrer que l’Artisanerie fonctionne très bien, explique le directeur de l’APEI, Christian Denis. Les deux sites industriels de l’APEI (Artisanerie et Verdier) génèrent un chiffre d’affaires de 24 millions d’euros. A l’Artisanerie, nous avons 1.000 commandes par semaine. Mais nous voulions aussi sensibiliser la sous-préfète à notre projet de création d’une maison de retraite pour les futurs retraités de l’association. Nous avons dix-huit personnes qui vont atteindre l’âge de la retraite dans les cinq ans qui viennent et qui n’ont pas de famille dans la région. Mais ils souhaitent rester dans le secteur car ils ont une vie sociale ici. »

L’APEI possède déjà le terrain, quai Lutin, a travaillé avec un cabinet d’architecture sur les plans et a budgétisé le projet estimé entre 3 et 3,5 millions d’euros. L’établissement compterait vingt-cinq places. « Mais l’implantation d’une maison de retraite est soumise à un schéma départemental, donc ce n’est pas nous qui décidons », précise Hélène Mercier, chargée de communication à l’APEI. C’est pourquoi l’association espère un coup de pouce de la sous-préfète et des différents services de l’État pour mettre concrètement le projet en route.