Les personnes en situation de handicap de la section occupationnelle adaptée de l’ESAT Vernet Industriel ont implanté trois ruches à deux pas du foyer logement de Saulzais-le-Potier. Cette nouvelle activité à caractère pédagogique va leur permettre de découvrir la vie des abeilles et le cycle de production du miel.
La section occupationnelle adaptée a pour but de maintenir et développer les capacités et les acquis des personnes en situation de handicap. Elle est destinée aux personnes les plus en difficulté qui ne peuvent occuper durablement un poste en Etablissement de Service et d’Aide par le Travail (ESAT) ou en Entreprise Adaptée (EA).
Cette section accueille à ce jour, 14 personnes.
Le Berry Républicain s’en fait l’écho dans son édition du 4 juin 2013 :
L’Esat a un nouveau projet pédagogique
La rue du lavoir était étrangement animée, jeudi dernier, à 22 heures. Effectivement, un bien curieux manège a eu lieu sur le terrain anciennement dédié à l’élevage de poulets de l’Esat. A la lueur des lampes frontales, le directeur de l’Esat Vernet Industriel, Michel Huet, des animateurs et trois travailleurs handicapés, ont implanté trois ruches dans le cadre d’un tout nouveau projet pédagogique.
Le choix de l’heure n’était pas anodin, puisqu’il fallait effectuer le transport des ruches alors que les occupantes étaient endormies. Michel Huet rappelle l’origine de cette opération : « L’une de nos monitrices, Christine Closset, a eu l’idée de créer une ruche pédagogique lors d’une visite chez Claude Hilaire, apiculteur à Ainay-le-Château. J’ai tout de suite été séduit par le projet et nous avons pris contact avec lui pour le concrétiser. Comme c’est un passionné, il a accepté de s’occuper des ruches à titre gracieux, les ouvriers de l’Esat devant quant à eux extraire le miel, procéder à sa mise en pots et à l’étiquetage. Par ailleurs, ils auront l’opportunité de suivre tout au long de l’année la vie de la ruche. C’est un fabuleux outil pour la section occupationnelle adaptée dans le cadre de ses activités culturelles. »
Ainsi, Arnaud, Stéphane et Odette, travailleurs à Saint-Amand, étaient les premiers à participer à la grande aventure, dans la perspective d’une première récolte fin août-début septembre.